Nos offres

OFFRE

banniere-tech-mobile
banniere-tech-desktop

FILTRER :

Filtre_Offre

ARTICLE

Innovation dans les Services Financiers : Les Startups, Fintech et Insurtech proposent-elles de nouveaux modèles de Fidélisation ?

Innovation dans les Services Financiers : Les Startups, Fintech et Insurtech proposent-elles de nouveaux modèles de Fidélisation ? Ces nouveaux modèles créent-ils de nouveaux standards sur le marché ?

 

Devant l’évolution des habitudes de consommation et les attentes croissantes des clients, les programmes de fidélisation deviennent indispensables à la fois pour attirer de nouveaux clients et pour maintenir un taux de rétention élevé.

Nous nous demandons aujourd’hui si dans le domaine des secteurs financiers les nouveaux acteurs innovant (fintech/insurtech) proposent des approches disruptives en termes de fidélisation client.

En regardant les pratiques d’une vingtaine de nouveaux acteurs emblématiques (Lemonade, Assurly, Yomoni, Nalo, Acheel, Revolut, Lydia…), nous nous sommes interrogés sur ce qu’ils remettaient en cause au niveau des modèles de fidélisation et ce qui pouvait inspirer les acteurs historiques traditionnels.

Les axes communs chez les startups

  • Pas (peu) de programme de fidélisation
    Ces acteurs misent sur la fidélisation par le produit et le service sans mettre en place de programmes de fidélisation dans leur majorité à proprement parler. Cette situation s’explique bien entendu car les acteurs sont en phase d’acquisition plus que de fidélisation.
  • Un rôle central du digital avec des parcours fluides / simples
    Des parcours digitaux aux standards des grands acteurs technologiques misant sur la User Experience, la simplicité et la fluidité des parcours. Il s’agit d’être fort sur des points où les acteurs traditionnels sont moins bons.
  • Une compétitivité prix affichée et une transparence revendiquée
    Des acteurs qui annoncent des prix compétitifs (qui ne le ferait pas ?). Également, des acteurs revendiquant une transparence sur leurs tarifs, leurs offres, leurs pratiques.
  • Un produit avec un modèle SaaS
    Un produit / une app au cœur de l’offre avec des modèles SaaS pour rendre les clients fidèles (captifs ?)
  • Un service client lié au produit avec un niveau important d’exigence
    Un service client mobilisé pour être joignable / réactif / à l’écoute du besoin client. Un service client au cœur de la proposition de valeur des startups.
  • Le client comme ambassadeur fan du service
    Un client ambassadeur du service (pouvant être incité à le faire via des offres de parrainage), d’autant plus « fan » de la marque que celle-ci s’engage sur une mission forte, du RSE…

 

En fin de compte, en dehors de certains acteurs proposant des modèles de fidélisation spécifique que nous présentons ci-après, la tendance de marché chez les start-ups spécialisées dans les services financiers (Fintech, InsurTech) est à la fidélisation que l’on peut qualifier d’ « indirecte » : Les clients sont fidélisés par le Produit et l’Experience utilisateur plus que pour des éventuels rewards d’un programme de fidélisation.

Intéressant de noter d’ailleurs que dans ce cas-là, les leviers d’acquisition se rejoignent avec les leviers de fidélisation (je viens car le produit est bien… je reste car le produit est bien…)

 

4 cas inspirants pour aller plus loin :

 

  • La fidélisation par le Produit : l’exemple de Memo Bank (et Captain Train)
  • La fidélisation par le Produit : l’exemple de Revolut
  • Amazon Prime, le modèle que tout le monde copie…
  • Passer de la fidélisation par l’équipement à la fidélisation par l’usage comme BoursoBank

 

1.      La fidélisation par le Produit : l’exemple de Memo Bank

L’exemple emblématique de ce constat est Memo Bank qui a quasi-théorisé ce concept.

 

L’histoire commence avec Capitaine Train, plateforme de réservation de billets de train en ligne fondée en 2009 (dont l’un des fondateurs est Jean-Daniel Guyot, fondateur également de Memo Bank) et finalement rachetée en 2016 par Trainline entre 160 et 200M€.

L’entreprise s’est distinguée par une obsession du service client, une interface utilisateur conviviale & intuitive, une transparence des prix & des services, une facilité de remboursement et de modification, des mises à jour en temps réel… soit quasiment le contraire de ce que faisait l’opérateur historique sur ce marché.

 

Fort de cette expérience, l’idée vient de transposer ce modèle sur un autre secteur (tout aussi connu pour ses barrières à l’entrée) : la banque. Le rêve des fondateurs est : « si seulement les banques pouvaient être à la hauteur des géants technologiques ».

Memo Bank est donc créée en avril 2017 en appliquant une raison d’être forte autour de ces principes et va jusqu’à clairement indiquer sa différence par rapport aux acteurs traditionnels.

 

Conquérir de nouveaux clients et les fidéliser par le Produit est un grand défi qui implique une exécution parfaite (ce qui était la force de Capitaine Train). Pour l’instant, le démarrage est progressif avec 300 clients PME et 4M€ de PNB en 2023, mais avec quelques prouesses :

  • La première banque à recevoir l’agrément bancaire sur le marché français depuis 1970
  • 3 ans d’inception pour obtenir l’agrément et construire le système d’information
  • Quelques offres exclusives qui n’existaient pas sur le marché : une seule API simple & documentée, virements instantanés gratuits & illimités…

 

Sources :

https://memo.bank/memobank-vs-banques-traditionnelles/?_gl=1*1y04nka*_up*MQ..&gclid=CjwKCAiAopuvBhBCEiwAm8jaMSFMWOWacFMjsfTuz_bc1iyGl8pc9DsubqgjViV25n-0iyh21S8mNhoCIRAQAvD_BwE

https://memo.bank/a-propos/?_gl=1*fvibw7*_up*MQ..&gclid=CjwKCAiAopuvBhBCEiwAm8jaMSFMWOWacFMjsfTuz_bc1iyGl8pc9DsubqgjViV25n-0iyh21S8mNhoCIRAQAvD_BwE

https://www.agefi.fr/news/tech-finance/memo-bank-la-petite-neobanque-qui-renove-le-service-aux-pme#:~:text=Avec%20300%20clients%20d%C3%A9sormais%2C%20Memo,un%20effectif%20de%2065%20personnes

https://deezer.page.link/fLgDE49S9yWmkNC67

 

 

2.      La fidélisation par le Produit : l’exemple de Revolut

Revolut propose des abonnements, basés sur la carte, avec 5 niveaux :

 

 

  • Revolut offre une expérience financière intégrée où divers services sont facilement accessibles dans une seule application. Cela inclut les comptes courants, les échanges de devises, les assurances et les produits d’investissement, offrant ainsi une solution tout-en-un qui répond spécifiquement aux besoins de leur clientèle.
  • En identifiant et en comprenant les besoins de leur clientèle cible, Revolut a pu personnaliser ses services pour répondre à des exigences spécifiques, comme les voyages internationaux et les transactions en plusieurs devises, qui sont particulièrement pertinents pour des clients souvent en déplacement.
  • L’adoption de la technologie pour simplifier les services financiers – comme la conversion instantanée de devises et les analyses de dépenses en temps réel – renforce la proposition de valeur, ce qui est attrayant pour une clientèle jeune et technophile.
  • Revolut a construit la confiance avec ses utilisateurs en étant transparent sur les frais et en évitant les coûts cachés, une approche qui contraste fortement avec les structures de frais souvent complexes des banques traditionnelles.
  • En créant des avantages exclusifs pour les utilisateurs premium, Revolut favorise un sentiment d’appartenance à un service ‘élite’. Cela peut encourager les utilisateurs standard à évoluer vers des offres premium et renforce la loyauté grâce à un sentiment d’exclusivité.

 

Source :

https://www.revolut.com/fr-FR/our-pricing-plans/

3.      Amazon Prime, le modèle que tout le monde copie…

Tout le monde connait le programme de fidélisation d’Amazon Prime lancé en 2005 aux US (soit 10 ans après la création d’Amazon) et aujourd’hui déployé dans 18 pays avec plus de 200 millions d’abonnés.

 

Prime s’est imposé comme un modèle de programme de fidélisation avec comme point de départ une livraison gratuite (permettant d’ailleurs d’amortir rapidement le cout de l’abonnement) et rapide (en 24h). L’objectif initial était de gommer un irritant, le fait de payer la livraison étant une explication de la baisse du taux de transformation

 

Initialement Prime ne permettait que la livraison gratuite, et aujourd’hui pour 69,90 € par an, on peut bénéficier de :

  • Livraison gratuite en un jour ouvré
  • Prime Video, la plateforme de vidéo à la demande
  • Prime Music, la plateforme de musique à la demande
  • Audible, une offre exclusive sur les livres audio
  • Amazon Photos, un espace illimité de stockage de photos
  • Prime Gaming, qui comprend un abonnement payant sur Twitch et des contenus sur des jeux PC
  • Prime Reading : un catalogue de livres sur Kindle
  • Ventes flash de la marque 30 minutes avant les non-abonnés
  • Prime Days, des journées de promotions dédiées uniquement aux membres Prime
  • De la livraison ou du drive sur les courses alimentaires avec les partenariats Monoprix ou Casino

 

L’objectif est clairement de monétiser les clients existants et de les transformer en clients fidèles. Sachant que les membres Prime dépensent 3 712€ en 2022 vs 944€ pour les non abonnés (chiffres 2022 France) ou que les abonnés Prime réalisent 46% de leurs dépenses chez Amazon vs 6% pour les non abonnés.

 

Avec plus de 70 achats par an, et l’utilisation de plusieurs services, Amazon a une bonne connaissance de ses clients et gagne en pertinence dans ses recommandations.

 

L’effet réseau au cœur de la stratégie Amazon rend encore plus indispensable l’évidence de l’abonnement Prime pour les clients.

 

Source : https://www.foxintelligence.io/fr/amazon-prime-strategie-amazon/

 

4.      Passer de la fidélisation par l’équipement à la fidélisation par l’usage : l’exemple de BoursoBank

Les services financiers ont historiquement fonctionné avec une fidélisation par l’équipement (plus j’ai de produits, plus je vais être fidèle) et ont compté sur une captivité des clients (qui parfois était juste un manque de courage face à la complexité de changer d’établissements)

Avec la digitalisation, la simplification de la mobilité et des exemples de programmes comme Amazon, la donne change avec des programmes de fidélisation à l’usage.

L’exemple que nous pouvons prendre est BoursoBank :

  • Usage de la carte vecteur de réduction du prix (avec cashback)
  • Bons plans : avantages produits
  • 50€ de déduction crédit immobilier
  • Accessibilité premium au service client
  • Prime commerciale boostée

L’approche est radicalement différente : le service premium est dédié aux clients abonnés et non aux clients les plus fortunés… Les services ne sont pas inclus d’office (comme les services inclus dans une carte) mais les services sont offerts quand le client en a fait usage (le cout de la carte est compensé par le cash back en utilisant la carte)

Avec cette logique de fidélisation à l’usage, les critères de fidélisation deviennent :

  • Réussir absolument l’expérience dès le premier usage
  • Personnaliser l’expérience (en fonction des usages)
  • Garder une homogénéité de la proposition de valeur qui permet l’extension de l’offre

 

Un programme de fidélisation axé sur l’usage présente plusieurs avantages par rapport à des programmes de fidélité classiques. Voici quelques-uns des principaux intérêts d’un programme de fidélisation sur l’usage, ainsi qu’une comparaison avec des programmes plus traditionnels :

  1. Engagement actif des clients :

Programme de fidélisation sur l’usage : Encourage les clients à s’engager activement en utilisant régulièrement les services ou produits proposés par l’entreprise. Cela crée une relation plus interactive et dynamique.

Programme classique : Souvent basé sur des récompenses ponctuelles ou des remises après un certain nombre d’achats. L’engagement peut être plus passif, les clients pouvant attendre simplement d’atteindre le seuil requis.

  1. Diversité des avantages :

Programme de fidélisation sur l’usage : Offre une variété de services, expériences ou contenus, créant une expérience complète et attractive pour les clients. Cela favorise une utilisation continue et diversifiée des avantages du programme.

Programme classique : Les avantages sont souvent limités à des remises, des points ou des cadeaux, ce qui peut être perçu comme moins attractif à long terme.

  1. Utilisation des données pour personnalisation :

Programme de fidélisation sur l’usage : Permet de collecter des données sur les préférences et les comportements des clients, facilitant la personnalisation des offres et des recommandations pour renforcer l’engagement.

Programme classique : La personnalisation est généralement limitée aux offres basées sur les historiques d’achats, sans prendre en compte d’autres interactions ou préférences.

  1. Création d’une communauté d’utilisateurs :

Programme de fidélisation sur l’usage : Favorise la création d’une communauté d’utilisateurs engagés qui partagent des intérêts communs, par exemple, à travers des plateformes de streaming ou des forums exclusifs.

Programme classique : La communauté peut être moins active, car la fidélité est souvent axée sur des transactions ponctuelles.

  1. Incitation à la fréquence d’utilisation :

Programme de fidélisation sur l’usage : Encourage la fréquence d’utilisation des services, ce qui contribue à maintenir une relation continue entre l’entreprise et les clients.

Programme classique : L’incitation à la fréquence d’achat peut être moins évidente, les clients pouvant attendre des périodes spécifiques pour bénéficier des avantages.

En conclusion, un programme de fidélisation axé sur l’usage offre une approche plus dynamique et engageante, stimulant l’utilisation régulière des services ou produits de l’entreprise. Cependant, l’efficacité dépend de la pertinence des avantages offerts et de la capacité de l’entreprise à créer une expérience continue et attrayante pour ses clients.

 

Conclusion :

Comme le démontre l’étude « Etude IFOP x Comarch – Les Français et les programmes de fidélité en 2023 » : Les programmes de fidélité payants sont peu répandus (80% n’y ont jamais adhéré), mais 30% des moins de 35 ans y sont ouverts. Les Français – notamment les plus jeunes – sont prêts à adhérer si les avantages compensent le coût, notamment avec des remises supplémentaires, la livraison gratuite, ou un cagnottage plus avantageux.

Avec la puissance et l’efficacité du modèle Amazon, et avec cette moindre réticence des clients à payer pour un programme, gageons que nous allons voir fleurir de plus en plus de modèles de fidélisation basés sur l’usage (et plus ou moins copiés d’Amazon prime).

 

 

Cet article explore comment les nouvelles entreprises financières innovantes, comme les fintechs et les insurtechs, changent les programmes de fidélisation. Il identifie des tendances telles que la focalisation sur l’expérience utilisateur, la transparence des tarifs et l’absence de programmes traditionnels.
21/03/2024

HISTOIRE DE TRANSFORMATION

Industrialisation IT pour un Assisteur International

Dans un contexte de « Burning platform » AXA Assistance a fait appel à Stanwell Consulting afin d’aider la Direction des Systèmes d’information à résoudre les problèmes suivants:

  • Un désalignement stratégique entre les organisations locales informatiques et l’organisation centrale et régionale métier
  • Une dérive budgétaire récurrente
  • Un manque de visibilité sur la qualité de services BAU
  • Un delivery projet de faible qualité

Dans ce contexte Stanwell Consulting a accompagné AXA Assistance sur les chantiers suivants:

  • Définition d’une nouvelle ambition stratégique digitale
  • Réduction des coûts BAU et amélioration de la qualité de service à travers l’externalisation de la maintenance applicative chez un acteur industriel international
  • Refonte du modèle opérationnel et alignement avec l’organisation métier

 

 

Cadrage du Programme de Transformation de la DSI:

  • Etat des lieux réalisé conjointement avec les parties prenantes clés de la DSI et du métier
  • Définition des drivers de transformation de la DSI et cadrage du modèle opérationnel cible de la DSI 
  • Revue de la stratégie de sourcing et définition des ambitions économiques de la transformation

 

 

Construction du modèle opérationnel cible détaillé et de la stratégie de sourcing cible: 

  • Rédaction et conduite d’un RFP afin de choisir le partenaire reprenant les activités de maintenance applicative
  • Sélection et conduite des travaux de contractualisation avec le partenaire d’outsourcing choisi
  • Formalisation de l’organisation nominative cible en lien étroit avec les RH
  • Formalisation du business case du nouveau modèle opérationnel intégrant les gains anticipés avec la mise en œuvre du nouveau partenariat d’outsourcing

Mise en œuvre du modèle opérationnel cible 

  • Pilotage et accompagnement dans la réalisation du processus social dans 5 pays européens 
  • Déploiement du modèle opérationnel cible dans 34 pays et 4 Régions 
  • Gestion de la transition avec l’outsourcer : transfert de connaissance sur 9 mois et mise en œuvre des nouveaux processus de delivery

 

Dans un contexte de « Burning platform » AXA Assistance a fait appel à Stanwell Consulting afin d’aider la Direction des Systèmes d’information à résoudre les problèmes suivants:​ Un désalignement stratégique entre les organisations locales informatiques et l’organisation centrale et régionale métier​ Une dérive budgétaire récurrente​ Un manque de visibilité sur la qualité de services BAU​ Un delivery projet de faible qualité​ Dans ce contexte Stanwell Consulting a accompagné AXA Assistance sur les chantiers suivants:​ Définition d’une nouvelle ambition stratégique digitale​ Réduction des coûts BAU et amélioration de la qualité de service à travers l’externalisation de la maintenance applicative chez un acteur industriel international​ Refonte du modèle opérationnel et alignement avec l’organisation métier​ ​
10/07/2023

TENDANCE DÉCRYPTÉE

Focus tendance : Une sociologie clients qui bascule vraiment​ sur le marché de la banque privée

Une sociologie clients qui bascule vraiment :

 

Des segmentations concentriques aux enjeux différents

  • Par strate de patrimoine, pour distribuer la clientèle entre Retail, Banque Privée et Gestion de Fortune
  • Au sein de la Banque Privée, des segments croissant AuM, flux et éventuellement secteurs, pour calibrer l’intensité commerciale
  • Des ciblages ad-hoc, pour identifier les clients à cibler dans le cadre d’une action proactive précise

 

 

  • Le modèle relationnel des banques privées reste organisé autour de la relation Banquier Privé – Client
  • La digitalisation des processus est un levier d’efficacité et d’accessibilité au service

 

 

Les données client très riches (KYC, comptes et contrats, open data) et leur interprétation (IA) permet l’hyperpersonnalisation du service

  • L’upstreaming des clients du Retail vers la Banque Privée et la Gestion de Fortune s’appuie sur un profilage fin et prédictif des clients
  • La notion de segment vs. cibles disparait, au profit d’une expérience et d’une proactivité commerciale individualisés

 

 

  • Les digital native n’ont pas les mêmes attentes vis-à-vis de leur banque et n’aspirent pas à la relation traditionnelle
  • L’accès au service est orchestré par un couche digitale, qui identifie la modalité de réponse la plus appropriée aux appétences du client. La relation avec un conseiller chef d’orchestre est une modalité parmi d’autres
  • Le conseil pertinent est démultiplié et prodigué via un LLM
Des segmentations concentriques aux enjeux différents. Par strate de patrimoine, pour distribuer la clientèle entre Retail, Banque Privée et Gestion de Fortune. Au sein de la Banque Privée, des segments croissant AuM, flux et éventuellement secteurs, pour calibrer l’intensité commerciale
07/07/2023

TENDANCE DÉCRYPTÉE

Focus tendance : Aligner la composition du PNB sur la valeur et le service explicites de la Banque Privée

Aligner la composition du PNB sur la valeur et le service explicites de la Banque Privée : 

 

  • La structure traditionnelle du PNB des banques privées françaises (1) ne reflète que marginalement les services à valeur ajoutée qu’elles proposent – relationnel, expertise patrimoniale et gestion financière
  • La majeure partie du PNB est générée par des services faiblement voire pas différenciants : frais de transaction, droits de garde, marge d’intérêt
  • Un tiers du PNB environ est opaque du point de vue des clients, et relève de la valeur ajoutée de producteurs tiers
  • Cette structure de tarification est particulièrement sensible aux fluctuations à la baisse des marchés

 

 

  • Travailler la structure et les pratiques de tarification
  • Aligner la perception de valeur par le client, le service effectivement délivré et le tarif appliqué
  • Développer le PNB « fee-based», moins voire insensible aux marchés
  • Anticiper par là même le risque de fin des rétrocessions de frais de gestion
  • Accompagner les Banquiers Privée dans la profonde transformation culturelle que cela représente
Aligner la composition du PNB sur la valeur et le service explicites de la Banque Privée : La structure traditionnelle du PNB des banques privées françaises (1) ne reflète que marginalement les services à valeur ajoutée qu’elles proposent – relationnel, expertise patrimoniale et gestion financière
07/07/2023

HISTOIRE DE TRANSFORMATION

Industrialisation du modèle IT mutualisé pour un assureur majeur

Stanwell a accompagné sur une période de 10 ans la transformation du modèle IT d’AXA, basé sur 2 pôles :

  • AXA Group Solutions, en charge de porter et déployer l’offre en termes de solutions et d’assets auprès des filiales du Groupe
  • AXA Tech, en charge de porter les infrastructures communes et d’opérer les transformations technologiques pour le compte du Groupe (passage au Cloud notamment)

Stanwell a accompagné la construction des assets technologiques (Shared Services, Center of Excellence, Cloud, …) et le passage à un modèle industriel

  • Définition des modèles opérationnels cibles des structures mutualisées au niveau Groupe : Centre d’Excellence P&C, Centre de Services Partagés autour de la Data Integration, … Définition des rôles et interaction, modèle de facturation des prestations, choix des partenaires technologiques et sourcing
  • Cadrage du catalogue d’offres et suivi de leur déploiement dans les pays / filiales d’AXA
  • Transformation de la fonction Finance d’AXA GS : revue BBZ des opérations et revue du modèle de facturation des prestations
  • Revue des rôles et responsabilités entre équipes locales et centrales (Accountability model)
  • Préparation de l’organisation ONE IT

  • Réalisation d’un Health Check sur le programme Cloud (Cloud privé) engagé par AXA et proposition et mise en œuvre d’un plan de remédiation
  • Accompagnement à la négociation avec le partenaire Cloud
  • Mise en place de la gouvernance et du business case pour la migration des applications vers le Cloud (Programme « Move To Cloud »
  • Sécurisation du pilotage opérationnel du programme de migration vers le Cloud

Accompagnement sur 10 ans de la construction de l’IT mutualisée (modèle, offres, organisation) au service des filiales et entités du Groupe
03/07/2023

HISTOIRE DE TRANSFORMATION

Accélération du développement des partenariats dans l’assurance

L’économie voit l’émergence d’écosystèmes (marketplaces, santé, mobilité, …) particulièrement propices à l’économie plateformisée et aux partenariats​

Dans ce contexte, les acteurs des services financiers, banques et assurances, accélèrent sur le développement des partenariats avec des enjeux différents : tester de nouveaux marchés dans une logique de conquête ou « étendre la surface de jeu » dans des marchés établis pour intensifier la création de valeur

Stanwell a accompagné l’ensemble des étapes de ces stratégies partenariales : analyse des marchés et des acteurs, définition de la proposition de valeur, cadrage de l’organisation et des processus de la Direction des Partenariats, définition et mise en œuvre des offres

Sur la base de ces expériences, Stanwell a développé une méthodologie spécifique permettant d’adresser toute la chaîne de valeur partenariale

  • Revue stratégique des segments prioritaires et identification par typologie des acteurs les plus accessibles et les plus attractifs
  • A partir des forces et des atouts , élaboration d’une proposition de valeur partenariale singulière et différenciante
  • Cadrage et accompagnement à la construction des offres, en mode agile via la mise en place de squads multi-disciplinaires
  • Animation de la réflexion sur le rôle et la feuille de route de la Direction des Partenariats
  • Apport de vision et de benchmark sur les acteurs ayant mis en place des offres partenariales et construit des portails d’on-boarding avec des offres de services différenciantes
  • Un réseau de contacts et d’experts, ainsi que notre réseau de start-ups Blue Circle, mobilisés pour accélérer la réflexion ou la construction des solutions

 

  • La construction des offres, en logique de sprints, pour impulser une transformation agile et faire bouger l’organisation
  • Le cadrage du portail d’on-boarding partenaires en travaillant collaboration avec l’ensemble des parties prenantes, Métier et IT, via l’animation d’un Design Sprint pour définir l’ambition, la proposition de valeur, le périmètre du MVP et la feuille de route
  • Apport d’expertise technique sur les solutions de marché et sur la comparaison des scénarios

 

  • L’accompagnement de la montée en compétences des équipes IT et Métier sur la conduite de projets en mode agile, via des approches de Change by Doing
  • L’embarquement des équipes partenariats via des approches d’intelligence collective destinées à co-construire les solutions, via les séminaires de l’équipe ou les Design Sprint spécifiques
L’économie voit l’émergence d’écosystèmes (marketplaces, santé, mobilité, …) particulièrement propices à l’économie plateformisée et aux partenariats​
21/06/2023

HISTOIRE DE TRANSFORMATION

L’émergence du leader européen de la banque de proximité par croissance externe

Chiffres clés :

Chronologie :

 

 

Durant plus de 6 ans, Stanwell a accompagné le Groupe BNP Paribas dans des opérations majeures de fusion et  le déploiement de nouveau modèle de distribution à l’international sur le métier de banque de proximité (retail, banque privée et entreprises locales).

Stanwell a accompagné localement les taskforce dans l’ensemble des pays ainsi que la création de la structure « Retail Banking Group » dans sa structuration et la mise en place de méthodes d’intégration (PMI) professionnelles. 

 

  • Cadrage et accompagnement de la transformation des modèles de services de la refonte de la stratégie de distribution à la mise en œuvre opérationnelle dans le plan de sollicitation multicanal des clients et l’animation commerciale. Le packaging de méthodes réutilisables dans les différents pays (Stratégie de contact, Optimisation du plan de sollicitation, refonte de l’animation commerciale, positionnement et organisation des CRC).

  • Croissance externe : Le pilotage des taskforces de fusion dans chaque pays sur le métier « retail », cadrage des taskforces, smart PMI en collaboration entre le groupe et les pays. Le tout en collaboration avec l’équipe d’intégration centrale.

 

  • La sécurisation des grands projets IT en collaboration entre l’ensembles des pays contributeurs (France, Italie, Belgique) et les taskforce pays pour déployer 4 grandes catégories d’assets groupe (digital, CRM, poste de travail, téléphonie) .

 

  • Le développement d’une approche produit autour des assets groupe.

 

  • La construction et le déploiement de vastes programmes de change métier et comportemental de la stratégie de change à la transformation des pratiques métiers et la convergence des cultures. Le packaging de méthodes visant à accélérer les futures taskforces.

  • Orchestration des mobilités de compétences clefs au sein du groupe pour favoriser la cross fertilisation​.

 

Stanwell a accompagné localement les taskforce dans l’ensemble des pays ainsi que la création de la structure « Retail Banking Group » dans sa structuration et la mise en place de méthodes d’intégration (PMI) professionnelles. 
20/06/2023

BONNE PRATIQUE

Meilleures pratiques de souscription digitale pour l'assurance dommages

Synthèse des parcours de souscription assurance observés

Bonne pratique n° 1 – Des parcours rapides, ergonomiques et pratiques

​​ Simplifier au maximum les étapes nécessaires à la souscription d’une assurance dommages, en veillant à ce que le processus soit fluide et intuitif.

Luko propose un parcours ludique

Leocare propose une jauge l’impact des réponses de l’utilisateur sur le tarif

wilov propose des questions alternatives lorsqu’il manque des informations

Bonne pratique n° 2 – Des parcours sous forme de tchat

Ce format conversationnel facilite l’expérience utilisateur et permet d’obtenir des réponses personnalisées et instantanées​​.

MAIF propose un parcours entièrement sur Tchat pour l’assurance Habitation

Bonne pratique n°3 – Un suivi a la trace

Mettre en place un suivi proactif en utilisant des Call To Action. Tout au long du parcours digital, des messages incitatifs et des indications claires sont donnés aux utilisateurs pour les inciter à passer à l’acte de souscription ou à prendre contact.

Luko affiche des fenêtre pop-up de suggestion d’aides  lors de la lecture des détails des garanties​

Bonne pratique n°4 – Des offres lisibles

Les utilisateurs doivent pouvoir accéder facilement aux détails des garanties, des exclusions et des tarifs, afin de prendre une décision éclairée. L’utilisation de langage simple, d’infographies et d’exemples concrets peut contribuer à rendre les offres plus lisibles et accessibles.​​

Luko détaille de ce qui n’est PAS couvert

wilov rappelle les franchises

Bonne pratique n°5 –Une communauté qui rassure

La création d’une communauté en ligne où les utilisateurs peuvent échanger, poser des questions et partager leurs expériences en matière de souscription d’assurance dommages. Cette communauté permet de créer un sentiment de confiance et de réassurance, en offrant aux utilisateurs la possibilité d’obtenir des avis et des conseils d’autres personnes ayant déjà souscrit à une assurance similaire.​

BlaBlaCar Assurance permet de chater avec des membres de la communauté BlaBlaCar et affiche les avis des clients sur la page d’accueil

Bonne pratique n° 6 – Une souscription en visioconférence

Cette approche permet une interaction plus personnalisée et humaine, où les utilisateurs peuvent poser des questions en direct et recevoir des conseils adaptés à leurs besoins spécifiques.​

wilov propose une souscription en visioconférence, notamment rassurer le client sur l’enregistrement de ses documents d’identité.

Bonne pratique n°7 – Des innovations technologiques

Cela peut inclure l’utilisation de l’intelligence artificielle, de l’apprentissage automatique ou de l’analyse des données pour personnaliser les offres, simplifier les processus de souscription, ou encore intégrer des fonctionnalités telles que la signature électronique pour une expérience sans papier.​​

Luko propose un outil permettant d’estimer, via une image satellite, les risques potentiels de la propriété et de ses environs

Leocare propose au client d’envoyer une photo de son contrat d’assurance actuel afin d’effectuer une comparaison

 

Simplifier au maximum les étapes nécessaires à la souscription d’une assurance dommages, en veillant à ce que le processus soit fluide et intuitif.
19/06/2023

CAPSULE

Green IT & expérience client

Green IT & expérience client, comment concilier ces deux objectifs qui peuvent apparaitre contradictoires. Thématiques abordées dans les discussions

1) Quels enjeux devriez-vous adresser pour allier Green IT et expérience client ?

  • Comment intégrer cet objectif dans démarche de « Vision Produit » ?
  • Quelles adaptations appliquer aux pratiques de Design ?
  • Quelles bonnes pratiques peuvent être envisagées en termes de développement ?

2) Quels obstacles sont les principaux obstacles en entreprise pour adresser les enjeux clés ?

  • Compétences et accompagnement du changement
  • Gouvernance des investissements
  • Poids du Legacy

Une démarche qui permet de répondre aux besoins réels des clients

Des bénéfices en adéquation avec les aspirations des clients et qui incarnent concrètement la promesse des offres RSE dans l’expérience client:

  • Less is more – Simplifier et savoir dire non pour répondre aux réels besoins des clients plus qu’à leur désirs​
  • Pertinence – Adopter une approche frugale en termes de contenus (moins d’image et de vidéo) focalisée sur la pertinence des messages​
  • Data – Repenser la politique de stockage de données et leur utilisation dans une logique limitée et responsable​
  • Parcours clients – Réduire le nombre pages inutiles et non vues grâce à une navigation claire et une limitation des interactions ​
  • Performance – A la fin une performance plus importante grâce aux choix effectués​
  • Dans cette perspective il sera possible de capitaliser sur les pratiques existantes de simplification / priorisation par la valeur​
  • En-dehors des bénéfices recherchés directement, cette démarche permet également des gains en termes de performance opérationnelle et financière

… mais qui impose la mise en œuvre de certains prérequis afin d’en faciliter la mise en œuvre

Au sein des Directions Informatiques elles-mêmes :

  • Baselining / 80-20 – Mettre en œuvre les outils et les processus permettant d’établir une vision objective des impacts et des usages afin de focaliser les efforts ​
  • Architecture – Capitaliser sur la modularité de l’architecture et sur le potentiel de réutilisation des composants qu’elle induit​
  • Compétences – Développer les compétences et les pratiques de d’éco-conception et de « code design » plus vertueuses afin d’éviter les goulets d’étranglement

Dans les pratiques et la gouvernance des organisations au global :

  • Accompagnement du changement – De par la transversalité des acteurs métier et IT à mobiliser cette thématique doit être soutenue par une démarche systématique de conduite du changement RSE au sein de l’entreprise​
  • Gouvernance des investissements – Inscrire les critères Green IT au sein de la gouvernance des investissements pour adopter immédiatement une démarche Green IT sur les nouvelles demandes / projets et traiter le legacy par opportunisme

Autres questions à adresser pour aller plus loin:

  • Comment mesurer l’empreinte écologique d’un système d’information sur l’ensemble de la chaine de valeur et effectuer un bilan Green IT ? ​
  • Quels sont les drivers de l’éco-conception et comment peuvent-ils être mise en œuvre sur les projets ?

 

 

 

Green IT & expérience client, comment concilier ces deux objectifs qui peuvent apparaitre contradictoires. Thématiques abordées dans les discussions
31/03/2023

ARTICLE

L’émergence de «l'informatique produit» fait voler en éclats les frontières entre l’IT et les métiers

« L’informatique produit » comme réponse aux tendances de place dans les services financiers

Les directions informatiques des grands acteurs des services financiers ont à faire face à de véritables ruptures dans leurs modes de fonctionnement au regard des lames de fonds qui traversent l’écosystème et qui se nomment entre autres open Banking, Insurance as a platform, cloudification, création de data hubs, intégration et agrégation de services digitaux, etc. Elles doivent donc composer avec un SI historique lourd et peu flexible que nous baptiserons ici «informatique de gestion» et qui représente une part importante de leurs coûts (à minima 50 à 70% en fonction des contextes) et une informatique réactive et agile au plus près des besoins des métiers que nous baptiserons ici «informatique produit». Au travers de cette dernière, la DSI doit devenir un acteur de la proposition de valeur produit sous peine de voir les métiers se passer d’elle et s’adresser à des partenaires externes en capacité de leur fournir des services «clé en main» aussi bien au niveau de l’infrastructure et du cloud (IASS / PASS) que des solutions (SAAS), cantonnant l’informatique à un rôle de spectateur des choix stratégiques uniquement en charge d’assurer le bon fonctionnement de ces nouveaux services avec l’écosystème existant.

Les enjeux liés à la mise en œuvre de « l’informatique produit »

La DSI doit sortir de son rôle traditionnel d’exécution de la demande métier et de maintien en condition opérationnelle des solutions, en utilisant comme levier la mise en œuvre d’une «informatique produit» performante et innovante dans laquelle les métiers doivent jouer leur rôle avec des enjeux devant être expliqués et partagés par l’ensemble des acteurs :

    1. La construction d’actifs technologiques et de solutions différenciantes nécessite une continuité de l’investissement sur les «poches de valeur» identifiées. Ceci ne signifie pas un chèque en blanc mais une focalisation et une certaine stabilité dans les moyens afin de laisser le temps aux «produits» de gagner en maturité et de trouver leur cible dans une logique de Scalabilité à la fois pour le client interne et potentiellement, dans un second temps, pour le marché (logique de MVP évoluant par incréments de valeur maximale). Par exemple, la construction par l’assureur AGEAS de l’application Whishizz, basée sur l’agrégation bancaire, lui a permis de faire émerger un produit innovant ayant une valeur sur le marché au même titre que ce que proposent les fintechs spécialisées que sont Linxo ou Bankin’. Dans cet exemple précis, il est important de noter que le véhicule du produit est important car il doit souvent être conçu et raffiné dans une coquille différente (structure juridique, indépendance budgétaire et de decision, sourcing, etc..) de celle de la DSI ou de l’entreprise institutionnelle pour exister.
    2. La conséquence du premier point est la nécessaire identification de ces poches de valeur qui sont souvent des actifs intangibles de l’entreprise. Il faut alors développer une véritable approche de qualification de cette valeur (Client, financière, image, etc.), notion souvent très hétérogène dans l’entreprise, ainsi qu’une évaluation de son potentiel (capacité d’extension, scalabilité). Amazon est l’exemple type avec la mise à disposition comme «produit» de ses propres outils de stockage Web qui deviendront progressivement le Cloud AWS d’aujourd’hui.
    3. L’enjeu technologique est également clé pour «l’informatique produit» et identifié comme tel par les DSI qui ont par exemple augmenté de 33% leurs dépenses en services cloud en 2020(1)ou prévoient à 64% d’augmenter leurs dépenses sur la Donnée et l’Intelligence Artificielle en 2021(2). La DSI ne doit pas être dans la simple expérimentation technique mais partir en amont de cas d’usages métier, l’effort étant aussi important pour maîtriser une technologie que pour en proposer des applications concrètes à valeur pour le métier. On ne compte plus sur le marché le nombre de «Data Labs» aux financements ambitieux et qui n’ont jamais sorti le moindre produit viable.
    4. L’objectif pour l’informatique est donc de fournir des produits qui ne sont plus uniquement des solutions mais bien des actifs métier à part entière. Ils ne peuvent donc pas être conçus et développés autrement que main dans la main avec les métiers au sein d’une seule et même équipe avec des compétences mixtes et communes. Au-delà de la phase de construction, métier et IT doivent également avoir la co-responsabilité sur la vie du produit (ou run) à la fois sur les aspects de rentabilité et d’utilisation du produit que sur sa fiabilité, sa disponibilité et sa sécurité. Ces aspects sont particulièrement clés sur des produits digitaux qui deviennent vitaux pour leurs utilisateurs et ou l’exigence de qualité de service et de sécurité est pratiquement à 100%. A titre d’illustration, on mesure qu’une entreprise qui subit une cyberattaque avec fuite de données perd en moyenne 4,5% de ses clients(3), ce qui est très significatif.
    5. L’enjeu de co-responsabilité sur le produit se prolonge également sur l’aspect du pilotage des coûts et des revenus de celui-ci et remet plus généralement en cause le modèle économique de la DSI, qui ne doit plus être considérée comme un simple centre de coûts. Exit donc le Business case traditionnel qui n’intègre qu’une partie des coûts, se base sur des hypothèses non dynamiques, et n’est que très rarement exhumé et retravaillé à l’issue des projets. La logique du produit est justement qu’il se monnaye sur le marché et intègre nativement un coût IT unitaire complet par service. Prenons par exemple un produit de souscription de crédit qui embarque des services de contrôle de l’intégrité du client, de scoring d’appétence et de signature électronique : si chacun des services coûte 20 centimes d’euros pour un cout total IT de 60 centimes, on va pouvoir comparer ce coût au profit moyen généré par client acquis multiplié par le taux de transformation du canal de souscription. On a ainsi une vision très directe de la rentabilité du produit et son succès résulte bien d’un effort conjoint de l’IT et des métiers.
    6. Le dernier enjeu clé de «l’informatique produit» est un enjeu d’architecture du système d’information. En effet, le cœur du modèle est la capacité de l’informatique à réaliser l’intégration et l’assemblage de différents services de manière rapide et agile :
      • Mettre en place des plateformes consommant et exposant des services à la fois issus de l’interne et de l’externe.
      • Se doter d’une véritable stratégie autour de la donnée pour maîtriser son acquisition, son stockage, sa fiabilité, son extraction et sa transmission vers des outils de visualisation d’exploitation (type IA). Ceci est clé notamment pour disposer d’une donnée fraiche en temps réel.
      • Se mettre dans une logique d’évolution continue du produit en raccourcissant les cycles de livraison (Intégration et développement continus) et en remettant régulièrement en cause la solution (construire / déconstruire pour s’adapter aux ruptures technologiques)
      • Se mettre en capacité de partager des versions Beta du produit et données associées avec les clients finaux «testeurs» dans une logique de boucle courte pour s’adapter au plus vite à leurs besoins.

 

Une transformation nécessaire de la DSI pour une intégration plus forte avec les métiers

On aura bien saisi au travers des paragraphes précédents que les marqueurs de «l’informatique produit» sont très spécifiques et différents de ceux de «l’informatique de gestion». Ils impliquent de transformer les organisations informatiques sur plusieurs plans :

• Un modèle opérationnel aligné sur les chaines de valeur métier et permettant d’avoir un modèle produit Business to IT aussi intégré que possible avec des modes de fonctionnement et une organisation adaptés.

• L’acquisition et le développement des compétences mixtes permettant un maximum de synergies entre les volets techniques et fonctionnels du produit (Marketing digital, UX, design thinking, data science, CI/CD, cloud computing, etc.).

• Un travail sur le SI et l’architecture pour développer les logiques de plateformes et de partenariats permettant un réel choix sur les services à construire en interne et ceux à acheter à l’extérieur, ainsi que sur le partage des actifs informatiques avec d’autres acteurs de la place.

Ceci est d’autant plus critique que le sens de l’histoire est une prépondérance de «l’informatique produit» sur «l’informatique de gestion». Dans tous les cas, cette transformation de l’informatique doit résulter d’un exercice de revue stratégique avec les métiers pour bien identifier et qualifier les zones d’investissement stratégiques, décliner les concepts de produits qui en découleront et repenser conjointement le modèle économique de la DSI au regard de ces choix.

(1)Source Canalys. (2) Source Flexera. (3) Source Ponemon – 314 entreprises dans 10 Pay

« L’informatique produit » comme réponse aux tendances de place dans les services financiers Les directions informatiques des grands acteurs des services financiers ont à faire face à de véritables ruptures dans leurs modes de fonctionnement au regard des lames de fonds qui traversent l’écosystème et qui se nomment entre autres open Banking, Insurance as a platform, cloudification, création de data hubs, intégration et agrégation de services digitaux, etc.
25/11/2021

ARTICLE

BOTTOM LINE & IT : nouveaux modèles industriels et renforcement de l’élasticité coûts

 

La crise COVID a mis en exergue plusieurs enjeux pour les Directions des Opérations (au sens large) :
• Comment capitaliser l’« expérience » COVID 19 pour identifier les zones de vulnérabilité résiduelles, faire bouger le modèle opérationnel pour plus d’agilité et de résilience et gérer le « rebond » post-crise sur le long terme ?
• Comment dégager des marges de manoeuvre en termes d’investissement pour rencontrer l’ambition de résilience ?
• Comment Identifier et renforcer les « facilitateurs technologiques » de nature à pérenniser la résilience ?
• Comment profiter de la réponse post-crise pour aligner le modèle opérationnel sur les contraintes et la perception « Green / ESG » ?

Il s’agit maintenant, à court terme, d’acter les difficultés rencontrées lors de la crise et d’en tirer les enseignements afin de rebondir et réparer à moyen terme en adressant les différents enjeux (e.g. repenser le modèle industriel pour les ambitions conjointe de « résilience » et de performance opérationnelle).

Nous pensons que les acteurs des services financiers devront mettre en oeuvre 4 leviers de transformation permettant de gagner à la fois en
performance opérationnelle agile
, en résilience et en visibilité sociétale :

A. Identifier les zones de vulnérabilité résiduelle et définir une ambition de résilience pour y remédier
Les zones de vulnérabilité de l’entreprise sont méconnues (vécues épisodiquement lors des crises) ou peu quantifiées (e.g. métriques de risques opérationnels inadaptées au contexte écologique, économique et sociétal actuel qui deviennent une « nouvelle normale »). Le « 6-sigma » d’autrefois, orienté avant tout sur l’optimisation des flux et des processus dans une logique pure d’efficacité doit être revisité dans le cadre de la construction d’une entreprise résiliente, « virus proof » ou « shock proof » au niveau d’ambition idoine.

B. Revisiter la maille d’optimisation et la géolocalisation pour une organisation « anti-fragile »
La réponse organisationnelle « anti-fragile » passe par une chaine de commande plus courte (activable immédiatement en mode « crise »), et doit s’appuyer sur une vision revisitée de l’organisation sous l’angle résilience en optimisant notamment la distribution géographique, le niveau de décentralisation, la répartition des activités (redondances légitimes). Les préceptes développés par Nassim Taleb sur ce sujet offrent des
pistes de réflexion à exploiter en partie.

Concrètement, Ceci passe à la fois par la définition d’une maille organisationnelle portant un ensemble d’activités cohérentes et opérables (logique de « clusters ») et par une forte autonomie de décision au niveau de chaque cluster pour permettre une adaptation / reconfiguration rapide en cas de choc.

C. Optimiser conjointement la performance opérationnelle (dont l’élasticité coût) et la résilience des processus « bout en bout » en co-créant le modèle industriel de demain
La « nouvelle normale » nécessite de regarder les processus clés de l’entreprise dans une logique « évènementielle / et si ? » (vision risque) et d’en comprendre les impacts en termes de performance opérationnelle.

Cela nécessite d’isoler des chaînes de valeur de bout en bout opérables de manière autonome (anti-fragile) et de permettre la mise en oeuvre des arbitrages entre les variables clés de performance opérationnelle (e.g. réactivité vs. qualité ou sophistication, « churn » vs. « juste » qualité, coût vs. alignement « Green / ESG »). Sur la dimension coût, nous pensons que les gains en élasticité passeront par la capacité à mettre en oeuvre de l’optionnalité dans le modèle opérationnel (e.g. élasticité de pics / creux de charge) et les investissements (frugalité). Cette élasticité devra être distinguée des « down-sizing » liés aux inéluctables « renoncements » post-crise et devra financer les gains légitimes en
résilience. L’idée est de maitriser et piloter le mode dégradé plutôt que de le subir.

Enfin, l’ensemble des éléments doivent participer en réalité d’une co-construction entre modèle métier et modèle opérationnel (i.e. modèle industriel). Ce modèle « industriel » devra adapter conjointement le modèle métier (e.g. focalisation sur les clients « prioritaires » où la bataille est gagnable, opportunités de capture de parts de marché, nouveaux produits induits par la nouvelle normale macro-économique) et les modèles opérationnels en forçant notamment des arbitrages de « bipolarisation » sur la qualité de service (e.g. « low cost » vs. « premium »). L’industrie des services financiers, compte tenu de l’hétérogénéité de la performance et de la résilience entre pairs, va accélérer les partenariats industriels.

D. Transformer dans une logique de « parallel run » en capitalisant sur les opportunités digitales « de proximité »
Nous pensons que la mise en oeuvre des optimisations de résilience et performance du « modèle opérationnel » devra passer par une logique de « parallel run » pour « embrayer » les nouveaux processus lorsqu’ils sont matures / « virus proof ». Ceci permet à la fois de bénéficier au plus vite des optimisations opérationnelles et de favoriser une amélioration continue de la performance et de la résilience du modèle opérationnel. Pour soutenir les nouveaux modes d’organisation plus agiles, résilients et réactifs, le levier technologique est prépondérant et doit lui aussi offrir de la souplesse: Il s’agira à la fois de faire évoluer l’infrastructure technologique « fondamentale » en capitalisant sur le retour d’expérience COVID (e.g. travail déporté, latence, pics de volumes) pour activer de manière plus volontariste les leviers de résilience et d’agilité (Cloud public et virtualisation des postes de travail, Ouverture du SI et « APIsation » pour intégrer rapidement de nouveaux services notamment dans le cadre de développement de partenariats, Non – Obsolescence des applications et dette technique minimale) et de capturer les opportunités digitales disruptives « de proximité » (e.g. SmartApps) pour gagner en cinétique et différenciation.

 

La crise COVID a mis en exergue plusieurs enjeux pour les Directions des Opérations (au sens large) : Comment capitaliser l’« expérience » COVID 19 pour identifier les zones de vulnérabilité résiduelles, faire bouger le modèle opérationnel pour plus d’agilité et de résilience et gérer le « rebond » post-crise sur le long terme ?
15/07/2020

ARTICLE

Options réelles : Comment les optimiser avec les portefeuilles digitaux ?

Selon Moody’s, les banques d’investissement mondiales ont investi 18,3% de leurs dépenses annuelles de frais de fonctionnement dans l’IT (environ 72 milliards USD), entre 2017 et 2019 (Illustration 1). Conjuguée à cela, la part des dépenses IT dans le total des frais de fonctionnement est en augmentation constante sur ladite période.

L’adoption d’une gestion frugale des investissements IT

Dans un contexte nécessaire de réduction des coûts, les banques doivent adopter une gestion frugale de leurs investissements IT, afin de réduire la part de ces dépenses dans leur compte de résultat.

La nature changeante des dépenses IT

Pour complexifier également cette gestion, la nature de ces dépenses a radicalement changé au sein des organismes bancaires. En effet, les dépenses IT sont désormais :

  • Plus concentrées sur le « Change The Bank » que sur le « Run The Bank »
  • Dépensées sur des cycles courts (grâce entre autres à l’émergence de la méthode agile)
  • Dotées d’une issue difficilement prévisible, comme le prouvent les portefeuilles digitaux (par exemple les PoCs, MVPs).

Par ailleurs, l’hyper médiatisation du Digital a déformé la valeur réelle de ces projets pour les acteurs de la Tech, avec d’énormes écarts entre les banques européennes et les FinTechs (P/TBV pour un ratio de 1 à 5-7).

Revoir les indicateurs d’évaluation des portefeuilles de projets IT

C’est pourquoi les banques devraient revoir les indicateurs par lesquels elles évaluent les portefeuilles de projets IT. La mondialisation implique que chaque événement externe a davantage d’impact sur le milieu bancaire et ce de façon plus rapide qu’auparavant, créant ainsi un climat d’incertitude autour des projets. Les méthodes traditionnelles d’évaluation des projets (quand elles existent au sein des banques), comme l’actualisation des flux de trésorerie ou la méthode des Multiples, évaluent ainsi les risques et le retour sur investissement de manière trop rigide et ne sont plus adaptées à l’évaluation de projets stratégiques, qui supposent une certaine flexibilité managériale.

L’approche des « Options Réelles »

L’approche dite des « Options Réelles » convient mieux et fournit un meilleur aperçu de la valeur d’un projet ou d’un actif, puisqu’elle permet de répondre à l’optionalité induite par les changements de trajectoire des projets, dus à des événements externes (par exemple, des nouveaux entrants dans le secteur des FinTechs, des changements de maturité de technologies sous-jacentes) ou internes (refonte de stratégie, retours d’expérience sur les PoCs / MVPs).

Les étapes de l’analyse par les « Options Réelles »

La démarche d’analyse par les « Options Réelles » peut être résumée en quelques étapes simples, qui intègrent notamment :

  1. Tri qualitatif (analyse de projet) : le management doit décider quels projets doivent être analysés, en accord avec les objectifs de l’entreprise.
  2. Étude des flux de trésorerie : il est nécessaire de créer un modèle d’actualisation des flux de trésorerie qui sert de base d’analyse pour les études de cas, afin de calculer la valeur actuelle nette (VAN) de chaque projet.
  3. Simulation de Monte Carlo : il s’agit d’intégrer une analyse de sensibilité sur le modèle d’actualisation des flux de trésorerie (évolution des recettes, coûts, CAPEX, taux d’imposition…) afin d’identifier les corrélations potentielles (représentées par des nœuds décisionnels) d’un projet avec des facteurs exogènes (cf. Tornado chart sur l’illustration 2). Lorsque les corrélations sont établies et connues, utiliser la simulation de Monte Carlo permet d’obtenir un aperçu plus précis de l’espérance de rentabilité et donc la VAN associée (Illustration 3).
  4. Modélisation et analyse du processus des « Options Réelles » : la volatilité de la VAN est égale à l’écart type des retours logarithmiques des flux de trésorerie (illustration 3, NPV evolution).
  5. Identification des options réelles utilisables : en se basant sur l’identification de l’optionalité stratégique (qui comprend, entre autres, la possibilité d’étendre, contracter, abandonner, changer, choisir et ainsi de suite) existante pour chaque projet, les analystes peuvent choisir quels aspects analyser plus en détail.
  6. Optimisation du portefeuille et des ressources : l’analyse par les options réelles ne s’applique pas seulement à un projet mais il offre au management la possibilité de considérer les résultats d’un portefeuille de projets imbriqués les uns avec les autres afin d’optimiser les investissements en fonction des contraintes de temps et de ressources.

Le passage à une approche basée sur une e-VAN étendue

Avec la méthode d’analyse par les « Options Réelles », le management pourrait passer d’une approche fondée sur la VAN à une approche fondée sur une e-VAN étendue et présupposer de l’incertitude d’un projet pour pouvoir légitimement effectuer des ajustements au fil de l’eau, quand l’investissement devient trop risqué. Il s’agit de fusionner les données du projet avec des influences internes et externes pour passer d’une approche déterministe sur le ROI (Return on Investment) à une analyse probabiliste du rendement des investissements IT.

La revue de la méthodologie d’analyse des projets internes

Le secteur bancaire, à l’instar de l’industrie, pourrait donc revoir sa méthodologie d’analyse des projets internes en y intégrant la théorie des « Options Réelles », afin d’optimiser les portefeuilles IT. Néanmoins, tous les chefs de projet n’étant pas forcément familiers avec les modèles mathématiques utilisés ou les estimations nécessaires à une analyse de sensibilité, les banques pourraient utiliser l’optionalité dans une version simplifiée.

L’analyse des « Options Réelles » au niveau d’un portefeuille de projets

De notre point de vue, l’analyse des « Options Réelles » doit être utilisée au niveau d’un portefeuille de projets, et non pas à la maille du projet, en regroupant les projets selon leur sensibilité, afin de mieux maîtriser l’espérance de rentabilité des projets IT. Par ailleurs, cette méthodologie peut être conjuguée à un management frugal des investissements en cette période d’incertitude économique.

Selon Moody’s, les banques d’investissement mondiales ont investi 18,3% de leurs dépenses annuelles de frais de fonctionnement dans l’IT (environ 72 milliards USD), entre 2017 et 2019 (Illustration 1). Conjuguée à cela, la part des dépenses IT dans le total des frais de fonctionnement est en augmentation constante sur ladite période.
05/06/2020

ARTICLE

Innovation dans les Services Financiers : Les Startups, Fintech et Insurtech proposent-elles de nouveaux modèles de Fidélisation ?

Innovation dans les Services Financiers : Les Startups, Fintech et Insurtech proposent-elles de nouveaux modèles de Fidélisation ? Ces nouveaux modèles créent-ils de nouveaux standards sur le marché ?

 

Devant l’évolution des habitudes de consommation et les attentes croissantes des clients, les programmes de fidélisation deviennent indispensables à la fois pour attirer de nouveaux clients et pour maintenir un taux de rétention élevé.

Nous nous demandons aujourd’hui si dans le domaine des secteurs financiers les nouveaux acteurs innovant (fintech/insurtech) proposent des approches disruptives en termes de fidélisation client.

En regardant les pratiques d’une vingtaine de nouveaux acteurs emblématiques (Lemonade, Assurly, Yomoni, Nalo, Acheel, Revolut, Lydia…), nous nous sommes interrogés sur ce qu’ils remettaient en cause au niveau des modèles de fidélisation et ce qui pouvait inspirer les acteurs historiques traditionnels.

Les axes communs chez les startups

  • Pas (peu) de programme de fidélisation
    Ces acteurs misent sur la fidélisation par le produit et le service sans mettre en place de programmes de fidélisation dans leur majorité à proprement parler. Cette situation s’explique bien entendu car les acteurs sont en phase d’acquisition plus que de fidélisation.
  • Un rôle central du digital avec des parcours fluides / simples
    Des parcours digitaux aux standards des grands acteurs technologiques misant sur la User Experience, la simplicité et la fluidité des parcours. Il s’agit d’être fort sur des points où les acteurs traditionnels sont moins bons.
  • Une compétitivité prix affichée et une transparence revendiquée
    Des acteurs qui annoncent des prix compétitifs (qui ne le ferait pas ?). Également, des acteurs revendiquant une transparence sur leurs tarifs, leurs offres, leurs pratiques.
  • Un produit avec un modèle SaaS
    Un produit / une app au cœur de l’offre avec des modèles SaaS pour rendre les clients fidèles (captifs ?)
  • Un service client lié au produit avec un niveau important d’exigence
    Un service client mobilisé pour être joignable / réactif / à l’écoute du besoin client. Un service client au cœur de la proposition de valeur des startups.
  • Le client comme ambassadeur fan du service
    Un client ambassadeur du service (pouvant être incité à le faire via des offres de parrainage), d’autant plus « fan » de la marque que celle-ci s’engage sur une mission forte, du RSE…

 

En fin de compte, en dehors de certains acteurs proposant des modèles de fidélisation spécifique que nous présentons ci-après, la tendance de marché chez les start-ups spécialisées dans les services financiers (Fintech, InsurTech) est à la fidélisation que l’on peut qualifier d’ « indirecte » : Les clients sont fidélisés par le Produit et l’Experience utilisateur plus que pour des éventuels rewards d’un programme de fidélisation.

Intéressant de noter d’ailleurs que dans ce cas-là, les leviers d’acquisition se rejoignent avec les leviers de fidélisation (je viens car le produit est bien… je reste car le produit est bien…)

 

4 cas inspirants pour aller plus loin :

 

  • La fidélisation par le Produit : l’exemple de Memo Bank (et Captain Train)
  • La fidélisation par le Produit : l’exemple de Revolut
  • Amazon Prime, le modèle que tout le monde copie…
  • Passer de la fidélisation par l’équipement à la fidélisation par l’usage comme BoursoBank

 

1.      La fidélisation par le Produit : l’exemple de Memo Bank

L’exemple emblématique de ce constat est Memo Bank qui a quasi-théorisé ce concept.

 

L’histoire commence avec Capitaine Train, plateforme de réservation de billets de train en ligne fondée en 2009 (dont l’un des fondateurs est Jean-Daniel Guyot, fondateur également de Memo Bank) et finalement rachetée en 2016 par Trainline entre 160 et 200M€.

L’entreprise s’est distinguée par une obsession du service client, une interface utilisateur conviviale & intuitive, une transparence des prix & des services, une facilité de remboursement et de modification, des mises à jour en temps réel… soit quasiment le contraire de ce que faisait l’opérateur historique sur ce marché.

 

Fort de cette expérience, l’idée vient de transposer ce modèle sur un autre secteur (tout aussi connu pour ses barrières à l’entrée) : la banque. Le rêve des fondateurs est : « si seulement les banques pouvaient être à la hauteur des géants technologiques ».

Memo Bank est donc créée en avril 2017 en appliquant une raison d’être forte autour de ces principes et va jusqu’à clairement indiquer sa différence par rapport aux acteurs traditionnels.

 

Conquérir de nouveaux clients et les fidéliser par le Produit est un grand défi qui implique une exécution parfaite (ce qui était la force de Capitaine Train). Pour l’instant, le démarrage est progressif avec 300 clients PME et 4M€ de PNB en 2023, mais avec quelques prouesses :

  • La première banque à recevoir l’agrément bancaire sur le marché français depuis 1970
  • 3 ans d’inception pour obtenir l’agrément et construire le système d’information
  • Quelques offres exclusives qui n’existaient pas sur le marché : une seule API simple & documentée, virements instantanés gratuits & illimités…

 

Sources :

https://memo.bank/memobank-vs-banques-traditionnelles/?_gl=1*1y04nka*_up*MQ..&gclid=CjwKCAiAopuvBhBCEiwAm8jaMSFMWOWacFMjsfTuz_bc1iyGl8pc9DsubqgjViV25n-0iyh21S8mNhoCIRAQAvD_BwE

https://memo.bank/a-propos/?_gl=1*fvibw7*_up*MQ..&gclid=CjwKCAiAopuvBhBCEiwAm8jaMSFMWOWacFMjsfTuz_bc1iyGl8pc9DsubqgjViV25n-0iyh21S8mNhoCIRAQAvD_BwE

https://www.agefi.fr/news/tech-finance/memo-bank-la-petite-neobanque-qui-renove-le-service-aux-pme#:~:text=Avec%20300%20clients%20d%C3%A9sormais%2C%20Memo,un%20effectif%20de%2065%20personnes

https://deezer.page.link/fLgDE49S9yWmkNC67

 

 

2.      La fidélisation par le Produit : l’exemple de Revolut

Revolut propose des abonnements, basés sur la carte, avec 5 niveaux :

 

 

  • Revolut offre une expérience financière intégrée où divers services sont facilement accessibles dans une seule application. Cela inclut les comptes courants, les échanges de devises, les assurances et les produits d’investissement, offrant ainsi une solution tout-en-un qui répond spécifiquement aux besoins de leur clientèle.
  • En identifiant et en comprenant les besoins de leur clientèle cible, Revolut a pu personnaliser ses services pour répondre à des exigences spécifiques, comme les voyages internationaux et les transactions en plusieurs devises, qui sont particulièrement pertinents pour des clients souvent en déplacement.
  • L’adoption de la technologie pour simplifier les services financiers – comme la conversion instantanée de devises et les analyses de dépenses en temps réel – renforce la proposition de valeur, ce qui est attrayant pour une clientèle jeune et technophile.
  • Revolut a construit la confiance avec ses utilisateurs en étant transparent sur les frais et en évitant les coûts cachés, une approche qui contraste fortement avec les structures de frais souvent complexes des banques traditionnelles.
  • En créant des avantages exclusifs pour les utilisateurs premium, Revolut favorise un sentiment d’appartenance à un service ‘élite’. Cela peut encourager les utilisateurs standard à évoluer vers des offres premium et renforce la loyauté grâce à un sentiment d’exclusivité.

 

Source :

https://www.revolut.com/fr-FR/our-pricing-plans/

3.      Amazon Prime, le modèle que tout le monde copie…

Tout le monde connait le programme de fidélisation d’Amazon Prime lancé en 2005 aux US (soit 10 ans après la création d’Amazon) et aujourd’hui déployé dans 18 pays avec plus de 200 millions d’abonnés.

 

Prime s’est imposé comme un modèle de programme de fidélisation avec comme point de départ une livraison gratuite (permettant d’ailleurs d’amortir rapidement le cout de l’abonnement) et rapide (en 24h). L’objectif initial était de gommer un irritant, le fait de payer la livraison étant une explication de la baisse du taux de transformation

 

Initialement Prime ne permettait que la livraison gratuite, et aujourd’hui pour 69,90 € par an, on peut bénéficier de :

  • Livraison gratuite en un jour ouvré
  • Prime Video, la plateforme de vidéo à la demande
  • Prime Music, la plateforme de musique à la demande
  • Audible, une offre exclusive sur les livres audio
  • Amazon Photos, un espace illimité de stockage de photos
  • Prime Gaming, qui comprend un abonnement payant sur Twitch et des contenus sur des jeux PC
  • Prime Reading : un catalogue de livres sur Kindle
  • Ventes flash de la marque 30 minutes avant les non-abonnés
  • Prime Days, des journées de promotions dédiées uniquement aux membres Prime
  • De la livraison ou du drive sur les courses alimentaires avec les partenariats Monoprix ou Casino

 

L’objectif est clairement de monétiser les clients existants et de les transformer en clients fidèles. Sachant que les membres Prime dépensent 3 712€ en 2022 vs 944€ pour les non abonnés (chiffres 2022 France) ou que les abonnés Prime réalisent 46% de leurs dépenses chez Amazon vs 6% pour les non abonnés.

 

Avec plus de 70 achats par an, et l’utilisation de plusieurs services, Amazon a une bonne connaissance de ses clients et gagne en pertinence dans ses recommandations.

 

L’effet réseau au cœur de la stratégie Amazon rend encore plus indispensable l’évidence de l’abonnement Prime pour les clients.

 

Source : https://www.foxintelligence.io/fr/amazon-prime-strategie-amazon/

 

4.      Passer de la fidélisation par l’équipement à la fidélisation par l’usage : l’exemple de BoursoBank

Les services financiers ont historiquement fonctionné avec une fidélisation par l’équipement (plus j’ai de produits, plus je vais être fidèle) et ont compté sur une captivité des clients (qui parfois était juste un manque de courage face à la complexité de changer d’établissements)

Avec la digitalisation, la simplification de la mobilité et des exemples de programmes comme Amazon, la donne change avec des programmes de fidélisation à l’usage.

L’exemple que nous pouvons prendre est BoursoBank :

  • Usage de la carte vecteur de réduction du prix (avec cashback)
  • Bons plans : avantages produits
  • 50€ de déduction crédit immobilier
  • Accessibilité premium au service client
  • Prime commerciale boostée

L’approche est radicalement différente : le service premium est dédié aux clients abonnés et non aux clients les plus fortunés… Les services ne sont pas inclus d’office (comme les services inclus dans une carte) mais les services sont offerts quand le client en a fait usage (le cout de la carte est compensé par le cash back en utilisant la carte)

Avec cette logique de fidélisation à l’usage, les critères de fidélisation deviennent :

  • Réussir absolument l’expérience dès le premier usage
  • Personnaliser l’expérience (en fonction des usages)
  • Garder une homogénéité de la proposition de valeur qui permet l’extension de l’offre

 

Un programme de fidélisation axé sur l’usage présente plusieurs avantages par rapport à des programmes de fidélité classiques. Voici quelques-uns des principaux intérêts d’un programme de fidélisation sur l’usage, ainsi qu’une comparaison avec des programmes plus traditionnels :

  1. Engagement actif des clients :

Programme de fidélisation sur l’usage : Encourage les clients à s’engager activement en utilisant régulièrement les services ou produits proposés par l’entreprise. Cela crée une relation plus interactive et dynamique.

Programme classique : Souvent basé sur des récompenses ponctuelles ou des remises après un certain nombre d’achats. L’engagement peut être plus passif, les clients pouvant attendre simplement d’atteindre le seuil requis.

  1. Diversité des avantages :

Programme de fidélisation sur l’usage : Offre une variété de services, expériences ou contenus, créant une expérience complète et attractive pour les clients. Cela favorise une utilisation continue et diversifiée des avantages du programme.

Programme classique : Les avantages sont souvent limités à des remises, des points ou des cadeaux, ce qui peut être perçu comme moins attractif à long terme.

  1. Utilisation des données pour personnalisation :

Programme de fidélisation sur l’usage : Permet de collecter des données sur les préférences et les comportements des clients, facilitant la personnalisation des offres et des recommandations pour renforcer l’engagement.

Programme classique : La personnalisation est généralement limitée aux offres basées sur les historiques d’achats, sans prendre en compte d’autres interactions ou préférences.

  1. Création d’une communauté d’utilisateurs :

Programme de fidélisation sur l’usage : Favorise la création d’une communauté d’utilisateurs engagés qui partagent des intérêts communs, par exemple, à travers des plateformes de streaming ou des forums exclusifs.

Programme classique : La communauté peut être moins active, car la fidélité est souvent axée sur des transactions ponctuelles.

  1. Incitation à la fréquence d’utilisation :

Programme de fidélisation sur l’usage : Encourage la fréquence d’utilisation des services, ce qui contribue à maintenir une relation continue entre l’entreprise et les clients.

Programme classique : L’incitation à la fréquence d’achat peut être moins évidente, les clients pouvant attendre des périodes spécifiques pour bénéficier des avantages.

En conclusion, un programme de fidélisation axé sur l’usage offre une approche plus dynamique et engageante, stimulant l’utilisation régulière des services ou produits de l’entreprise. Cependant, l’efficacité dépend de la pertinence des avantages offerts et de la capacité de l’entreprise à créer une expérience continue et attrayante pour ses clients.

 

Conclusion :

Comme le démontre l’étude « Etude IFOP x Comarch – Les Français et les programmes de fidélité en 2023 » : Les programmes de fidélité payants sont peu répandus (80% n’y ont jamais adhéré), mais 30% des moins de 35 ans y sont ouverts. Les Français – notamment les plus jeunes – sont prêts à adhérer si les avantages compensent le coût, notamment avec des remises supplémentaires, la livraison gratuite, ou un cagnottage plus avantageux.

Avec la puissance et l’efficacité du modèle Amazon, et avec cette moindre réticence des clients à payer pour un programme, gageons que nous allons voir fleurir de plus en plus de modèles de fidélisation basés sur l’usage (et plus ou moins copiés d’Amazon prime).

 

 

Cet article explore comment les nouvelles entreprises financières innovantes, comme les fintechs et les insurtechs, changent les programmes de fidélisation. Il identifie des tendances telles que la focalisation sur l’expérience utilisateur, la transparence des tarifs et l’absence de programmes traditionnels.
21/03/2024

HISTOIRE DE TRANSFORMATION

Industrialisation IT pour un Assisteur International

Dans un contexte de « Burning platform » AXA Assistance a fait appel à Stanwell Consulting afin d’aider la Direction des Systèmes d’information à résoudre les problèmes suivants:

  • Un désalignement stratégique entre les organisations locales informatiques et l’organisation centrale et régionale métier
  • Une dérive budgétaire récurrente
  • Un manque de visibilité sur la qualité de services BAU
  • Un delivery projet de faible qualité

Dans ce contexte Stanwell Consulting a accompagné AXA Assistance sur les chantiers suivants:

  • Définition d’une nouvelle ambition stratégique digitale
  • Réduction des coûts BAU et amélioration de la qualité de service à travers l’externalisation de la maintenance applicative chez un acteur industriel international
  • Refonte du modèle opérationnel et alignement avec l’organisation métier

 

 

Cadrage du Programme de Transformation de la DSI:

  • Etat des lieux réalisé conjointement avec les parties prenantes clés de la DSI et du métier
  • Définition des drivers de transformation de la DSI et cadrage du modèle opérationnel cible de la DSI 
  • Revue de la stratégie de sourcing et définition des ambitions économiques de la transformation

 

 

Construction du modèle opérationnel cible détaillé et de la stratégie de sourcing cible: 

  • Rédaction et conduite d’un RFP afin de choisir le partenaire reprenant les activités de maintenance applicative
  • Sélection et conduite des travaux de contractualisation avec le partenaire d’outsourcing choisi
  • Formalisation de l’organisation nominative cible en lien étroit avec les RH
  • Formalisation du business case du nouveau modèle opérationnel intégrant les gains anticipés avec la mise en œuvre du nouveau partenariat d’outsourcing

Mise en œuvre du modèle opérationnel cible 

  • Pilotage et accompagnement dans la réalisation du processus social dans 5 pays européens 
  • Déploiement du modèle opérationnel cible dans 34 pays et 4 Régions 
  • Gestion de la transition avec l’outsourcer : transfert de connaissance sur 9 mois et mise en œuvre des nouveaux processus de delivery

 

Dans un contexte de « Burning platform » AXA Assistance a fait appel à Stanwell Consulting afin d’aider la Direction des Systèmes d’information à résoudre les problèmes suivants:​ Un désalignement stratégique entre les organisations locales informatiques et l’organisation centrale et régionale métier​ Une dérive budgétaire récurrente​ Un manque de visibilité sur la qualité de services BAU​ Un delivery projet de faible qualité​ Dans ce contexte Stanwell Consulting a accompagné AXA Assistance sur les chantiers suivants:​ Définition d’une nouvelle ambition stratégique digitale​ Réduction des coûts BAU et amélioration de la qualité de service à travers l’externalisation de la maintenance applicative chez un acteur industriel international​ Refonte du modèle opérationnel et alignement avec l’organisation métier​ ​
10/07/2023

TENDANCE DÉCRYPTÉE

Focus tendance : Une sociologie clients qui bascule vraiment​ sur le marché de la banque privée

Une sociologie clients qui bascule vraiment :

 

Des segmentations concentriques aux enjeux différents

  • Par strate de patrimoine, pour distribuer la clientèle entre Retail, Banque Privée et Gestion de Fortune
  • Au sein de la Banque Privée, des segments croissant AuM, flux et éventuellement secteurs, pour calibrer l’intensité commerciale
  • Des ciblages ad-hoc, pour identifier les clients à cibler dans le cadre d’une action proactive précise

 

 

  • Le modèle relationnel des banques privées reste organisé autour de la relation Banquier Privé – Client
  • La digitalisation des processus est un levier d’efficacité et d’accessibilité au service

 

 

Les données client très riches (KYC, comptes et contrats, open data) et leur interprétation (IA) permet l’hyperpersonnalisation du service

  • L’upstreaming des clients du Retail vers la Banque Privée et la Gestion de Fortune s’appuie sur un profilage fin et prédictif des clients
  • La notion de segment vs. cibles disparait, au profit d’une expérience et d’une proactivité commerciale individualisés

 

 

  • Les digital native n’ont pas les mêmes attentes vis-à-vis de leur banque et n’aspirent pas à la relation traditionnelle
  • L’accès au service est orchestré par un couche digitale, qui identifie la modalité de réponse la plus appropriée aux appétences du client. La relation avec un conseiller chef d’orchestre est une modalité parmi d’autres
  • Le conseil pertinent est démultiplié et prodigué via un LLM
Des segmentations concentriques aux enjeux différents. Par strate de patrimoine, pour distribuer la clientèle entre Retail, Banque Privée et Gestion de Fortune. Au sein de la Banque Privée, des segments croissant AuM, flux et éventuellement secteurs, pour calibrer l’intensité commerciale
07/07/2023

TENDANCE DÉCRYPTÉE

Focus tendance : Aligner la composition du PNB sur la valeur et le service explicites de la Banque Privée

Aligner la composition du PNB sur la valeur et le service explicites de la Banque Privée : 

 

  • La structure traditionnelle du PNB des banques privées françaises (1) ne reflète que marginalement les services à valeur ajoutée qu’elles proposent – relationnel, expertise patrimoniale et gestion financière
  • La majeure partie du PNB est générée par des services faiblement voire pas différenciants : frais de transaction, droits de garde, marge d’intérêt
  • Un tiers du PNB environ est opaque du point de vue des clients, et relève de la valeur ajoutée de producteurs tiers
  • Cette structure de tarification est particulièrement sensible aux fluctuations à la baisse des marchés

 

 

  • Travailler la structure et les pratiques de tarification
  • Aligner la perception de valeur par le client, le service effectivement délivré et le tarif appliqué
  • Développer le PNB « fee-based», moins voire insensible aux marchés
  • Anticiper par là même le risque de fin des rétrocessions de frais de gestion
  • Accompagner les Banquiers Privée dans la profonde transformation culturelle que cela représente
Aligner la composition du PNB sur la valeur et le service explicites de la Banque Privée : La structure traditionnelle du PNB des banques privées françaises (1) ne reflète que marginalement les services à valeur ajoutée qu’elles proposent – relationnel, expertise patrimoniale et gestion financière
07/07/2023

HISTOIRE DE TRANSFORMATION

Industrialisation du modèle IT mutualisé pour un assureur majeur

Stanwell a accompagné sur une période de 10 ans la transformation du modèle IT d’AXA, basé sur 2 pôles :

  • AXA Group Solutions, en charge de porter et déployer l’offre en termes de solutions et d’assets auprès des filiales du Groupe
  • AXA Tech, en charge de porter les infrastructures communes et d’opérer les transformations technologiques pour le compte du Groupe (passage au Cloud notamment)

Stanwell a accompagné la construction des assets technologiques (Shared Services, Center of Excellence, Cloud, …) et le passage à un modèle industriel

  • Définition des modèles opérationnels cibles des structures mutualisées au niveau Groupe : Centre d’Excellence P&C, Centre de Services Partagés autour de la Data Integration, … Définition des rôles et interaction, modèle de facturation des prestations, choix des partenaires technologiques et sourcing
  • Cadrage du catalogue d’offres et suivi de leur déploiement dans les pays / filiales d’AXA
  • Transformation de la fonction Finance d’AXA GS : revue BBZ des opérations et revue du modèle de facturation des prestations
  • Revue des rôles et responsabilités entre équipes locales et centrales (Accountability model)
  • Préparation de l’organisation ONE IT

  • Réalisation d’un Health Check sur le programme Cloud (Cloud privé) engagé par AXA et proposition et mise en œuvre d’un plan de remédiation
  • Accompagnement à la négociation avec le partenaire Cloud
  • Mise en place de la gouvernance et du business case pour la migration des applications vers le Cloud (Programme « Move To Cloud »
  • Sécurisation du pilotage opérationnel du programme de migration vers le Cloud

Accompagnement sur 10 ans de la construction de l’IT mutualisée (modèle, offres, organisation) au service des filiales et entités du Groupe
03/07/2023

HISTOIRE DE TRANSFORMATION

Accélération du développement des partenariats dans l’assurance

L’économie voit l’émergence d’écosystèmes (marketplaces, santé, mobilité, …) particulièrement propices à l’économie plateformisée et aux partenariats​

Dans ce contexte, les acteurs des services financiers, banques et assurances, accélèrent sur le développement des partenariats avec des enjeux différents : tester de nouveaux marchés dans une logique de conquête ou « étendre la surface de jeu » dans des marchés établis pour intensifier la création de valeur

Stanwell a accompagné l’ensemble des étapes de ces stratégies partenariales : analyse des marchés et des acteurs, définition de la proposition de valeur, cadrage de l’organisation et des processus de la Direction des Partenariats, définition et mise en œuvre des offres

Sur la base de ces expériences, Stanwell a développé une méthodologie spécifique permettant d’adresser toute la chaîne de valeur partenariale

  • Revue stratégique des segments prioritaires et identification par typologie des acteurs les plus accessibles et les plus attractifs
  • A partir des forces et des atouts , élaboration d’une proposition de valeur partenariale singulière et différenciante
  • Cadrage et accompagnement à la construction des offres, en mode agile via la mise en place de squads multi-disciplinaires
  • Animation de la réflexion sur le rôle et la feuille de route de la Direction des Partenariats
  • Apport de vision et de benchmark sur les acteurs ayant mis en place des offres partenariales et construit des portails d’on-boarding avec des offres de services différenciantes
  • Un réseau de contacts et d’experts, ainsi que notre réseau de start-ups Blue Circle, mobilisés pour accélérer la réflexion ou la construction des solutions

 

  • La construction des offres, en logique de sprints, pour impulser une transformation agile et faire bouger l’organisation
  • Le cadrage du portail d’on-boarding partenaires en travaillant collaboration avec l’ensemble des parties prenantes, Métier et IT, via l’animation d’un Design Sprint pour définir l’ambition, la proposition de valeur, le périmètre du MVP et la feuille de route
  • Apport d’expertise technique sur les solutions de marché et sur la comparaison des scénarios

 

  • L’accompagnement de la montée en compétences des équipes IT et Métier sur la conduite de projets en mode agile, via des approches de Change by Doing
  • L’embarquement des équipes partenariats via des approches d’intelligence collective destinées à co-construire les solutions, via les séminaires de l’équipe ou les Design Sprint spécifiques
L’économie voit l’émergence d’écosystèmes (marketplaces, santé, mobilité, …) particulièrement propices à l’économie plateformisée et aux partenariats​
21/06/2023

HISTOIRE DE TRANSFORMATION

L’émergence du leader européen de la banque de proximité par croissance externe

Chiffres clés :

Chronologie :

 

 

Durant plus de 6 ans, Stanwell a accompagné le Groupe BNP Paribas dans des opérations majeures de fusion et  le déploiement de nouveau modèle de distribution à l’international sur le métier de banque de proximité (retail, banque privée et entreprises locales).

Stanwell a accompagné localement les taskforce dans l’ensemble des pays ainsi que la création de la structure « Retail Banking Group » dans sa structuration et la mise en place de méthodes d’intégration (PMI) professionnelles. 

 

  • Cadrage et accompagnement de la transformation des modèles de services de la refonte de la stratégie de distribution à la mise en œuvre opérationnelle dans le plan de sollicitation multicanal des clients et l’animation commerciale. Le packaging de méthodes réutilisables dans les différents pays (Stratégie de contact, Optimisation du plan de sollicitation, refonte de l’animation commerciale, positionnement et organisation des CRC).

  • Croissance externe : Le pilotage des taskforces de fusion dans chaque pays sur le métier « retail », cadrage des taskforces, smart PMI en collaboration entre le groupe et les pays. Le tout en collaboration avec l’équipe d’intégration centrale.

 

  • La sécurisation des grands projets IT en collaboration entre l’ensembles des pays contributeurs (France, Italie, Belgique) et les taskforce pays pour déployer 4 grandes catégories d’assets groupe (digital, CRM, poste de travail, téléphonie) .

 

  • Le développement d’une approche produit autour des assets groupe.

 

  • La construction et le déploiement de vastes programmes de change métier et comportemental de la stratégie de change à la transformation des pratiques métiers et la convergence des cultures. Le packaging de méthodes visant à accélérer les futures taskforces.

  • Orchestration des mobilités de compétences clefs au sein du groupe pour favoriser la cross fertilisation​.

 

Stanwell a accompagné localement les taskforce dans l’ensemble des pays ainsi que la création de la structure « Retail Banking Group » dans sa structuration et la mise en place de méthodes d’intégration (PMI) professionnelles. 
20/06/2023

BONNE PRATIQUE

Meilleures pratiques de souscription digitale pour l'assurance dommages

Synthèse des parcours de souscription assurance observés

Bonne pratique n° 1 – Des parcours rapides, ergonomiques et pratiques

​​ Simplifier au maximum les étapes nécessaires à la souscription d’une assurance dommages, en veillant à ce que le processus soit fluide et intuitif.

Luko propose un parcours ludique

Leocare propose une jauge l’impact des réponses de l’utilisateur sur le tarif

wilov propose des questions alternatives lorsqu’il manque des informations

Bonne pratique n° 2 – Des parcours sous forme de tchat

Ce format conversationnel facilite l’expérience utilisateur et permet d’obtenir des réponses personnalisées et instantanées​​.

MAIF propose un parcours entièrement sur Tchat pour l’assurance Habitation

Bonne pratique n°3 – Un suivi a la trace

Mettre en place un suivi proactif en utilisant des Call To Action. Tout au long du parcours digital, des messages incitatifs et des indications claires sont donnés aux utilisateurs pour les inciter à passer à l’acte de souscription ou à prendre contact.

Luko affiche des fenêtre pop-up de suggestion d’aides  lors de la lecture des détails des garanties​

Bonne pratique n°4 – Des offres lisibles

Les utilisateurs doivent pouvoir accéder facilement aux détails des garanties, des exclusions et des tarifs, afin de prendre une décision éclairée. L’utilisation de langage simple, d’infographies et d’exemples concrets peut contribuer à rendre les offres plus lisibles et accessibles.​​

Luko détaille de ce qui n’est PAS couvert

wilov rappelle les franchises

Bonne pratique n°5 –Une communauté qui rassure

La création d’une communauté en ligne où les utilisateurs peuvent échanger, poser des questions et partager leurs expériences en matière de souscription d’assurance dommages. Cette communauté permet de créer un sentiment de confiance et de réassurance, en offrant aux utilisateurs la possibilité d’obtenir des avis et des conseils d’autres personnes ayant déjà souscrit à une assurance similaire.​

BlaBlaCar Assurance permet de chater avec des membres de la communauté BlaBlaCar et affiche les avis des clients sur la page d’accueil

Bonne pratique n° 6 – Une souscription en visioconférence

Cette approche permet une interaction plus personnalisée et humaine, où les utilisateurs peuvent poser des questions en direct et recevoir des conseils adaptés à leurs besoins spécifiques.​

wilov propose une souscription en visioconférence, notamment rassurer le client sur l’enregistrement de ses documents d’identité.

Bonne pratique n°7 – Des innovations technologiques

Cela peut inclure l’utilisation de l’intelligence artificielle, de l’apprentissage automatique ou de l’analyse des données pour personnaliser les offres, simplifier les processus de souscription, ou encore intégrer des fonctionnalités telles que la signature électronique pour une expérience sans papier.​​

Luko propose un outil permettant d’estimer, via une image satellite, les risques potentiels de la propriété et de ses environs

Leocare propose au client d’envoyer une photo de son contrat d’assurance actuel afin d’effectuer une comparaison

 

Simplifier au maximum les étapes nécessaires à la souscription d’une assurance dommages, en veillant à ce que le processus soit fluide et intuitif.
19/06/2023

CAPSULE

Green IT & expérience client

Green IT & expérience client, comment concilier ces deux objectifs qui peuvent apparaitre contradictoires. Thématiques abordées dans les discussions

1) Quels enjeux devriez-vous adresser pour allier Green IT et expérience client ?

  • Comment intégrer cet objectif dans démarche de « Vision Produit » ?
  • Quelles adaptations appliquer aux pratiques de Design ?
  • Quelles bonnes pratiques peuvent être envisagées en termes de développement ?

2) Quels obstacles sont les principaux obstacles en entreprise pour adresser les enjeux clés ?

  • Compétences et accompagnement du changement
  • Gouvernance des investissements
  • Poids du Legacy

Une démarche qui permet de répondre aux besoins réels des clients

Des bénéfices en adéquation avec les aspirations des clients et qui incarnent concrètement la promesse des offres RSE dans l’expérience client:

  • Less is more – Simplifier et savoir dire non pour répondre aux réels besoins des clients plus qu’à leur désirs​
  • Pertinence – Adopter une approche frugale en termes de contenus (moins d’image et de vidéo) focalisée sur la pertinence des messages​
  • Data – Repenser la politique de stockage de données et leur utilisation dans une logique limitée et responsable​
  • Parcours clients – Réduire le nombre pages inutiles et non vues grâce à une navigation claire et une limitation des interactions ​
  • Performance – A la fin une performance plus importante grâce aux choix effectués​
  • Dans cette perspective il sera possible de capitaliser sur les pratiques existantes de simplification / priorisation par la valeur​
  • En-dehors des bénéfices recherchés directement, cette démarche permet également des gains en termes de performance opérationnelle et financière

… mais qui impose la mise en œuvre de certains prérequis afin d’en faciliter la mise en œuvre

Au sein des Directions Informatiques elles-mêmes :

  • Baselining / 80-20 – Mettre en œuvre les outils et les processus permettant d’établir une vision objective des impacts et des usages afin de focaliser les efforts ​
  • Architecture – Capitaliser sur la modularité de l’architecture et sur le potentiel de réutilisation des composants qu’elle induit​
  • Compétences – Développer les compétences et les pratiques de d’éco-conception et de « code design » plus vertueuses afin d’éviter les goulets d’étranglement

Dans les pratiques et la gouvernance des organisations au global :

  • Accompagnement du changement – De par la transversalité des acteurs métier et IT à mobiliser cette thématique doit être soutenue par une démarche systématique de conduite du changement RSE au sein de l’entreprise​
  • Gouvernance des investissements – Inscrire les critères Green IT au sein de la gouvernance des investissements pour adopter immédiatement une démarche Green IT sur les nouvelles demandes / projets et traiter le legacy par opportunisme

Autres questions à adresser pour aller plus loin:

  • Comment mesurer l’empreinte écologique d’un système d’information sur l’ensemble de la chaine de valeur et effectuer un bilan Green IT ? ​
  • Quels sont les drivers de l’éco-conception et comment peuvent-ils être mise en œuvre sur les projets ?

 

 

 

Green IT & expérience client, comment concilier ces deux objectifs qui peuvent apparaitre contradictoires. Thématiques abordées dans les discussions
31/03/2023

ARTICLE

L’émergence de «l'informatique produit» fait voler en éclats les frontières entre l’IT et les métiers

« L’informatique produit » comme réponse aux tendances de place dans les services financiers

Les directions informatiques des grands acteurs des services financiers ont à faire face à de véritables ruptures dans leurs modes de fonctionnement au regard des lames de fonds qui traversent l’écosystème et qui se nomment entre autres open Banking, Insurance as a platform, cloudification, création de data hubs, intégration et agrégation de services digitaux, etc. Elles doivent donc composer avec un SI historique lourd et peu flexible que nous baptiserons ici «informatique de gestion» et qui représente une part importante de leurs coûts (à minima 50 à 70% en fonction des contextes) et une informatique réactive et agile au plus près des besoins des métiers que nous baptiserons ici «informatique produit». Au travers de cette dernière, la DSI doit devenir un acteur de la proposition de valeur produit sous peine de voir les métiers se passer d’elle et s’adresser à des partenaires externes en capacité de leur fournir des services «clé en main» aussi bien au niveau de l’infrastructure et du cloud (IASS / PASS) que des solutions (SAAS), cantonnant l’informatique à un rôle de spectateur des choix stratégiques uniquement en charge d’assurer le bon fonctionnement de ces nouveaux services avec l’écosystème existant.

Les enjeux liés à la mise en œuvre de « l’informatique produit »

La DSI doit sortir de son rôle traditionnel d’exécution de la demande métier et de maintien en condition opérationnelle des solutions, en utilisant comme levier la mise en œuvre d’une «informatique produit» performante et innovante dans laquelle les métiers doivent jouer leur rôle avec des enjeux devant être expliqués et partagés par l’ensemble des acteurs :

    1. La construction d’actifs technologiques et de solutions différenciantes nécessite une continuité de l’investissement sur les «poches de valeur» identifiées. Ceci ne signifie pas un chèque en blanc mais une focalisation et une certaine stabilité dans les moyens afin de laisser le temps aux «produits» de gagner en maturité et de trouver leur cible dans une logique de Scalabilité à la fois pour le client interne et potentiellement, dans un second temps, pour le marché (logique de MVP évoluant par incréments de valeur maximale). Par exemple, la construction par l’assureur AGEAS de l’application Whishizz, basée sur l’agrégation bancaire, lui a permis de faire émerger un produit innovant ayant une valeur sur le marché au même titre que ce que proposent les fintechs spécialisées que sont Linxo ou Bankin’. Dans cet exemple précis, il est important de noter que le véhicule du produit est important car il doit souvent être conçu et raffiné dans une coquille différente (structure juridique, indépendance budgétaire et de decision, sourcing, etc..) de celle de la DSI ou de l’entreprise institutionnelle pour exister.
    2. La conséquence du premier point est la nécessaire identification de ces poches de valeur qui sont souvent des actifs intangibles de l’entreprise. Il faut alors développer une véritable approche de qualification de cette valeur (Client, financière, image, etc.), notion souvent très hétérogène dans l’entreprise, ainsi qu’une évaluation de son potentiel (capacité d’extension, scalabilité). Amazon est l’exemple type avec la mise à disposition comme «produit» de ses propres outils de stockage Web qui deviendront progressivement le Cloud AWS d’aujourd’hui.
    3. L’enjeu technologique est également clé pour «l’informatique produit» et identifié comme tel par les DSI qui ont par exemple augmenté de 33% leurs dépenses en services cloud en 2020(1)ou prévoient à 64% d’augmenter leurs dépenses sur la Donnée et l’Intelligence Artificielle en 2021(2). La DSI ne doit pas être dans la simple expérimentation technique mais partir en amont de cas d’usages métier, l’effort étant aussi important pour maîtriser une technologie que pour en proposer des applications concrètes à valeur pour le métier. On ne compte plus sur le marché le nombre de «Data Labs» aux financements ambitieux et qui n’ont jamais sorti le moindre produit viable.
    4. L’objectif pour l’informatique est donc de fournir des produits qui ne sont plus uniquement des solutions mais bien des actifs métier à part entière. Ils ne peuvent donc pas être conçus et développés autrement que main dans la main avec les métiers au sein d’une seule et même équipe avec des compétences mixtes et communes. Au-delà de la phase de construction, métier et IT doivent également avoir la co-responsabilité sur la vie du produit (ou run) à la fois sur les aspects de rentabilité et d’utilisation du produit que sur sa fiabilité, sa disponibilité et sa sécurité. Ces aspects sont particulièrement clés sur des produits digitaux qui deviennent vitaux pour leurs utilisateurs et ou l’exigence de qualité de service et de sécurité est pratiquement à 100%. A titre d’illustration, on mesure qu’une entreprise qui subit une cyberattaque avec fuite de données perd en moyenne 4,5% de ses clients(3), ce qui est très significatif.
    5. L’enjeu de co-responsabilité sur le produit se prolonge également sur l’aspect du pilotage des coûts et des revenus de celui-ci et remet plus généralement en cause le modèle économique de la DSI, qui ne doit plus être considérée comme un simple centre de coûts. Exit donc le Business case traditionnel qui n’intègre qu’une partie des coûts, se base sur des hypothèses non dynamiques, et n’est que très rarement exhumé et retravaillé à l’issue des projets. La logique du produit est justement qu’il se monnaye sur le marché et intègre nativement un coût IT unitaire complet par service. Prenons par exemple un produit de souscription de crédit qui embarque des services de contrôle de l’intégrité du client, de scoring d’appétence et de signature électronique : si chacun des services coûte 20 centimes d’euros pour un cout total IT de 60 centimes, on va pouvoir comparer ce coût au profit moyen généré par client acquis multiplié par le taux de transformation du canal de souscription. On a ainsi une vision très directe de la rentabilité du produit et son succès résulte bien d’un effort conjoint de l’IT et des métiers.
    6. Le dernier enjeu clé de «l’informatique produit» est un enjeu d’architecture du système d’information. En effet, le cœur du modèle est la capacité de l’informatique à réaliser l’intégration et l’assemblage de différents services de manière rapide et agile :
      • Mettre en place des plateformes consommant et exposant des services à la fois issus de l’interne et de l’externe.
      • Se doter d’une véritable stratégie autour de la donnée pour maîtriser son acquisition, son stockage, sa fiabilité, son extraction et sa transmission vers des outils de visualisation d’exploitation (type IA). Ceci est clé notamment pour disposer d’une donnée fraiche en temps réel.
      • Se mettre dans une logique d’évolution continue du produit en raccourcissant les cycles de livraison (Intégration et développement continus) et en remettant régulièrement en cause la solution (construire / déconstruire pour s’adapter aux ruptures technologiques)
      • Se mettre en capacité de partager des versions Beta du produit et données associées avec les clients finaux «testeurs» dans une logique de boucle courte pour s’adapter au plus vite à leurs besoins.

 

Une transformation nécessaire de la DSI pour une intégration plus forte avec les métiers

On aura bien saisi au travers des paragraphes précédents que les marqueurs de «l’informatique produit» sont très spécifiques et différents de ceux de «l’informatique de gestion». Ils impliquent de transformer les organisations informatiques sur plusieurs plans :

• Un modèle opérationnel aligné sur les chaines de valeur métier et permettant d’avoir un modèle produit Business to IT aussi intégré que possible avec des modes de fonctionnement et une organisation adaptés.

• L’acquisition et le développement des compétences mixtes permettant un maximum de synergies entre les volets techniques et fonctionnels du produit (Marketing digital, UX, design thinking, data science, CI/CD, cloud computing, etc.).

• Un travail sur le SI et l’architecture pour développer les logiques de plateformes et de partenariats permettant un réel choix sur les services à construire en interne et ceux à acheter à l’extérieur, ainsi que sur le partage des actifs informatiques avec d’autres acteurs de la place.

Ceci est d’autant plus critique que le sens de l’histoire est une prépondérance de «l’informatique produit» sur «l’informatique de gestion». Dans tous les cas, cette transformation de l’informatique doit résulter d’un exercice de revue stratégique avec les métiers pour bien identifier et qualifier les zones d’investissement stratégiques, décliner les concepts de produits qui en découleront et repenser conjointement le modèle économique de la DSI au regard de ces choix.

(1)Source Canalys. (2) Source Flexera. (3) Source Ponemon – 314 entreprises dans 10 Pay

« L’informatique produit » comme réponse aux tendances de place dans les services financiers Les directions informatiques des grands acteurs des services financiers ont à faire face à de véritables ruptures dans leurs modes de fonctionnement au regard des lames de fonds qui traversent l’écosystème et qui se nomment entre autres open Banking, Insurance as a platform, cloudification, création de data hubs, intégration et agrégation de services digitaux, etc.
25/11/2021

Aujourd’hui, un DSI doit faire face à différents enjeux majeurs : Anticiper et accompagner la transformation Digitale, Data et RSE Dé-risquer et réussir les projets stratégiques Améliorer les modes de fonctionnement Business / DSI Garantir, améliorer la qualité et enrichir les services fournis par la DSI Gérer efficacement les risques de sécurité, de conformité et de non-résilience Catalyser et accélérer la production de valeur par la technologie

Pourquoi Stanwell se positionne sur la réponse à ces enjeux 100% des transformations de nos clients embarquent de l’IT ? La technologie, les solutions, la data, le digital sont au cœur des métiers de nos clients qui sont nécessairement impactés par les transformations structurantes sur lesquelles nous intervenons Il est donc indispensable, pour Stanwell, de pouvoir adresser le « volet technologique » de ces transformations afin de pouvoir en piloter et en maitriser toutes les dimensions Et ainsi proposer l’expertise technique nécessaire à nos interlocuteurs IT pour leur apporter autant de valeur qu’à nos interlocuteurs métiers Des frontières de plus en plus poreuses entre le métier et l’IT. Les produits et services délivrés par nos clients à leurs clients finaux mêlent, de plus en plus souvent, richesse fonctionnelle et innovation technologique engendrant nécessairement un rapprochement entre les métiers et l’IT sur la connaissance réciproque de leurs métiers, le sourcing de compétences, les modes de fonctionnement commun, la co-responsabilité sur l’éqrecion économique des services proposés aux clients De part ses compétences mêlant Transformation IT et Corporate Change, Stanwell dispose d’une solide expérience pour accompagner cette transformation à la fois métier et IT

La technologie au cœur de la stratégie de nos clients. Les plans stratégiques de nos clients font aujourd’hui une large place aux enjeux technologiques comme accélérateurs de la croissance de métiers avec des moyens conséquents mais également un niveau d’attente et d’exigence accru de la part de l’ensemble de l’entreprise La compétence sur les sujets de IT est donc une nécessité et une demande de nos clients pour les aider à adresser ces enjeux transformation

De fortes attentes sur la contribution de l’IT à la valeur de l’entreprise. L’IT doit continuer d’assurer le bon fonctionnement informatique mais doit également relever d’autres défis : Simplifier le système d’information, anticiper les besoins des utilisateurs, améliorer ses performances, accroitre la qualité et la valeur apportée par ses services, être conseiller et acteur d’un développement durable pour l’entreprise Stanwell a développé des savoir-faire et a acquis les compétences nécessaires pour accompagner ses clients DSI dans leurs transformations IT et cette recherche de valeur supplémentaire pour l’entreprise

L’expert

Antoine GUTMANN

Associé
Antoine Gutmann, associé spécialisé dans les domaines de l’Assurance et de la Transformation IT, est un expert chevronné avec plus de 15 ans d’expérience.

Les clubs liés

CLUB

TECH MASTERS CLUB
Un club pour co-construire les transformations technologiques de demain avec nos clients
Le Tech Masters Club s’adresse à des clients et prospects de Stanwell et WedR en prise directe avec des problématiques technologiques ou de transformation de la fonction IT

Nos autres offres

OFFRE

Chez WedR, nous aidons nos clients à réduire l’espace-temps entre stratégie et exécution, en accélérant leur transformation par la création de nouveaux produits. C’est ce que nous appelons la transformation par le produit.

OFFRE

Parce que la transformation réussie repose sur les équipes, Stanwell place la RH au cœur des stratégies de changement. Gouvernance, transformation des pratiques, RSE, expérience collaborateur, autant de champs d’action à explorer.

OFFRE

Penser votre performance non comme un calcul de court terme mais comme une stratégie de durabilité, mettre la qualité des process et la culture de la performance au cœur des enjeux, telle est l’approche Stanwell.

OFFRE

Avec sa connaissance approfondie des secteurs banque, assurance et protection sociale, Stanwell vous accompagne dans l’évolution de votre modèle métier – de vos stratégies de partenariat à celles de l’offre – en injectant l’innovation au service de la différenciation.