Le secteur bancaire français : entre hausse des taux et incertitudes économiques. Découvrez notre quatrième capsule : le cas de l’assurance vie
ACTUELLEMENT/COURT TERME
Après des années Covid en dents de scie, l’assurance vie bénéficie de la hausse des taux et bat des records de collecte, malgré la menace du Livret A dont le taux est remonté en flèche !
Les rendements obligataires redonnent des couleurs au fond euro et permettent d’envisager des performances en progression, comme en attestent les communications sur les taux servis pour 2022, en net rebond.
En parallèle, l’appétit pour les UC a fait son chemin chez les épargnants et avec une part de 40% dans la collecte, on peut considérer qu’il s’agit d’une habitude maintenant ancrée chez les français.
MOYEN TERME (2023-2024)
Cette dynamique de taux va permettre l’accélération de la (re)mise en marché de fonds euros plus innovants.
Les axes d’innovation sont multiples : univers d’investissement, liquidité contrainte, garantie de capital inférieure à 100%, eurocroissance.
La différenciation entre euro et UC sera dès lors moins nette qu’aujourd’hui, et le mix euro UC pourrait de nouveau évoluer en faveur de l’euro.
La recherche de performance continuera néanmoins à se faire via les UC, dont la diversification se poursuivra, et ce, malgré une volatilité qui devrait rester élevée.
LONG TERME (2025 et au-delà)
Si la hausse des taux se maintient, l’attractivité pour les clients finaux ne devrait pas se démentir, avec des fonds euros socles de performance stable et des univers d’UC riches et porteurs de sens.
Les labels auront cédé la place à des logiques de fléchage et de « circuit court », pour une meilleure lisibilité des investissements. Ces innovations, poussées par les nouveaux acteurs de la distribution B2C et distribuées par tous, bénéficieront à
tous les segments de clients.
Pour les producteurs en revanche, le challenge sera de réussir à conserver un mix de collecte euro/UC qui ne se dégrade pas.